Test salivaire drogue au volant 2025 – THC, cocaïne, amphétamines, opiacés, MDMA – sécurité routière et sanctions

Dépistage salivaire 2025 en France : 5 drogues recherchées, règles, procédures et sanctions

THC, cocaïne, amphétamines, méthamphétamines, opiacés : la réglementation française évolue. Découvrez ce que recherchent les forces de l’ordre, les sanctions prévues, et les précautions à connaître avant de prendre le volant.

L’essentiel à retenir

  • Les tests salivaires de la police et de la gendarmerie recherchent 5 drogues principales : THC (cannabis), cocaïne, amphétamines, méthamphétamines/MDMA et opiacés.
  • Depuis 2025, toute présence de THC détectée (même issue de CBD) entraîne les mêmes sanctions qu’une consommation de cannabis.
  • Les sanctions ont été alourdies : jusqu’à 3 ans de prison, 9 000 € d’amende et suspension immédiate du permis.
  • Le véhicule peut être immobilisé immédiatement, selon la situation du conducteur.
  • La contre-analyse n’annule plus l’infraction dès qu’une trace de THC est confirmée.

Les 5 drogues détectées par le test salivaire

Les tests salivaires utilisés par la police et la gendarmerie détectent les substances suivantes :

  1. THC (cannabis) : principe actif du cannabis, principal facteur d’altération de la vigilance.
  2. Cocaïne : stimulant puissant provoquant surestimation des capacités et réactions impulsives.
  3. Amphétamines : excitants réduisant la fatigue mais entraînant désorientation et nervosité.
  4. Méthamphétamines et MDMA (ecstasy) : substances euphorisantes altérant les réflexes et la perception du danger.
  5. Opiacés : dérivés de la morphine ou de l’héroïne, responsables de ralentissements et somnolence.

Les seuils légaux de détection sont fixés par l’arrêté du 13 décembre 2016. Les tests utilisés en France sont identiques à ceux fournis aux forces de l’ordre et conformes aux normes CE / ISO 13485.

Procédure lors d’un contrôle

  1. Test salivaire réalisé sur place par les forces de l’ordre.
  2. Résultat positif : rétention immédiate du permis de conduire.
  3. Immobilisation du véhicule : la loi permet l’immobilisation immédiate (article L.325-1 du Code de la route). Elle est souvent appliquée, notamment si le conducteur est seul ou sans accompagnant apte à conduire. Si un conducteur sobre titulaire du permis est présent, il peut repartir avec le véhicule.
  4. Prélèvement complémentaire : salive ou sang envoyés en laboratoire pour analyse de confirmation.
  5. Suspension administrative : décidée par le préfet pour une durée pouvant atteindre 6 mois, avant éventuelle procédure judiciaire.

Sources : Code de la route articles L.235-1 et L.325-1 ; Service-Public.fr (mise à jour 2025).

Sanctions 2025 : ce que vous risquez

  • 3 ans de prison et 9 000 € d’amende pour usage de stupéfiants au volant.
  • 6 points retirés du permis.
  • Suspension administrative immédiate (6 mois) et possible suspension judiciaire (jusqu’à 5 ans).
  • Immobilisation/fourrière possible du véhicule.
  • Refus de dépistage : même niveau de sanctions qu’un test positif.
  • Cumul alcool + drogue : peines aggravées, pouvant aller jusqu’à 10 ans de prison et 150 000 € d’amende en cas d’accident mortel.

FAQ – questions les plus fréquentes

🔹 Peut-on être positif avec du CBD ?

Oui. Le CBD n’est pas interdit, mais s’il contient du THC résiduel (même < 0,3 %), il peut rendre le test salivaire positif. La jurisprudence 2025 confirme que la simple présence de THC, quelle qu’en soit l’origine, suffit à caractériser l’infraction.

🔹 La contre-analyse peut-elle innocenter ?

En théorie oui, mais depuis 2025, elle ne change rien si le laboratoire confirme une trace de THC. La loi sanctionne désormais la simple présence, même minime.

🔹 Combien de temps le THC reste-t-il détectable ?

Quelques heures après une consommation unique, mais jusqu’à 24 heures (voire plus) selon le profil du consommateur. Le THC stocké dans les graisses se libère lentement : un autotest salivaire peut donc aider à vérifier sa capacité à conduire.

🔹 Quelles drogues sont recherchées par le test salivaire ?

Le test utilisé par les forces de l’ordre cible THC, cocaïne, amphétamines, méthamphétamines/MDMA et opiacés : cinq familles responsables de la majorité des accidents liés aux stupéfiants.

🔹 Que risque-t-on en cas de refus ?

Le refus est un délit : 3 ans de prison, 9 000 € d’amende, retrait de 6 points et suspension du permis. Le véhicule peut aussi être immobilisé.

Article mis à jour : octobre 2025 – Rédaction AMA Prévention | Sources : Code de la route, Cour de cassation (12 mars 2025), Loi n° 2025-622, Service-Public.fr, Arrêté du 13 décembre 2016.

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